lundi 1 septembre 2014

Une tour Médiévale pour Marcigny (#4)

Dans ce quatrième épisode, nous abordons quelques éléments de défenses présents sur une construction du 12ème siècle. C'est également
là que nous ajustons les éléments entre eux.

Nous nous servons du relevé de positionnement fait précédemment et qui nous servira durant tous les travaux, jusqu'à ce que les éléments soient rendus solidaires les uns des autres.

Archères et porte de garde
Tracé des différentes ouvertures
Comme cela est visible sur les photos, la tour est reliée à la porte par une courtine protégée de créneaux sur laquelle la garde surveillait l'approche de la ville. Une porte doit logiquement être présente dans la tour.

Nous traçons son emplacement et réglons sa hauteur avec un personnage debout. La notre est plutôt grande pour l'époque, mais, semi cachée, cela n'a pas beaucoup d'importance.

De même des repères sont pris pour le positionnement du mur au niveau de la tour.
Nous installons deux buttées de renfort sur la tour à l'intérieur de l'emplacement du mur pour permettre le bon positionnement systématique (colle résine bi-composant). Elles serviront également d'appui lors du collage définitif.
Pour assurer la position, un bracelet de caoutchouc enserre la tour et l'arche de la porte.



Pose des renforts du mur de jonction


Une fois bien centrée sur l'axe de la courtine et au niveau, les pierres de maçonnerie autour de la porte sont dessinées.


L'ouverture est pratiquée au cutter et les pierres sont gravées.
On racle légèrement le mur autour des pierres pour leur donner un peu de relief.






Porte et archères ouvertes.

Trois archères sont également dessinées en se servant d'un réglet. 
Deux au premier étage et une à l'étage supérieur. Il n'y a pas de symétrie à rechercher dans l'agencement de ces ouvertures.

Elles sont elles aussi ouvertes au cutter (type X-acto) et un trou est foré à la base de l'archère. Sans doute ces archères canonnières ont elles été reprises au 15ème siècle!
Les bordures et bavures sont travaillées avec une lime plate ou une lime à ongles en carton. Le trou de base est fini à la lime aiguille.


Les pierres de maçonnerie sont également à évoquer.
Archère canonnière pour tirer
avec une pièce d'artillerie

Pour travailler la tour correctement et pour être plus à l'aise, sans la déformer et sans qu'elle ne roule sur la table, deux berceaux en polystyrène extrudé sont réalisés à la demande.

Les pièces de carton qui évoqueront les créneaux de la courtine sont ajustés et mis en place. Une archère est également prévue au centre du panneau.

La partie supérieure de la tour

La couronne de la tour est constitué de pâte à modeler durcissable à l'air. J'ai sorti un bloc de section rectangulaire de 1,5 X 1,0 cm en m'aidant de cornières alu pour la coupe et le dressage.
La couronne est formée directement autour du haut de la tour. La jonction se fait en humidifiant légèrement des deux bords et en les faisant adhérer. Attention à ne pas déformer la section.
Laisser sécher 18 à 24 heures, mais pas sur la tour (risque de ramollissement du carton et de l'enduit).

Après ce délai, la surface à commencer à durcir, mais peu encore être travaillée.  Les pierres de 1,0 X 0,5 cm, comme la base de la tour, sont gravées en manipulant la couronne avec délicatesse. Commencer la gravure par les horizontales, puis les verticales en débutant à l'arrière de la tour. Si le compte ne tombe pas juste, ce sera dans la partie cachée! Graver enfin la partie supérieure en s'aidant d'un réglet et en suivant le diamètre de la couronne pour des joints biens alignés!

Situation de la réalisation à la fin de cet article.
Il restera encore à réaliser les pierres supports de mâchicoulis sous la couronne et les créneaux de la tour.
L'enduction du mur de jonction et la gravure de l'appareil en pierre.
Et enfin la fixation des deux éléments, la jonction des murs et la gravures des pierres puis la mise en peinture

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