lundi 10 avril 2017

L’encombrant CAMION des encombrants qui désencombre… ?! Mise en scène et personnages 2#2

Amis modélistes bonjour,

D’abord désolé pour ce « silence radio » des dernières semaines. Je vais essayer d’être digne de vos 100 000 visites et d’être plus régulier dans mes articles.
Souvenez-vous, dans une première partie, j’ai transformé un banal camion du commerce…

En l’état…

… en un véhicule plus spécifique pour la voirie.


…et après la transformation

Il me reste maintenant qu’à le mettre en scène et quoi de mieux que des personnages, agrémentés de quelques accessoires, pour me seconder dans ma tâche.

Stratégie retenue

L’arbre de Didier, de par sa taille et sa qualité de réalisation, devient une singularité, un point remarquable. Ce dernier, attirant le regard de l’observateur, évite ainsi que celui-ci ne le pose sur le fond du décor.
Vu du dessus de la scène, mettant en évidence le volume de la « coiffe » de l’arbre réalisé par Didier
Mais comme énoncé dans la première partie de cet article, suivant certains angles, le fond de décors redevient visible…

Même scène vue sous un angle plus « défavorable », laissant apparaître le fond du décor
…d’où la mise en scène proposée. Malgré tout, je ne souhaitais pas un simple « bouche trou », un « colmatage » quelconque mais une mise en situation légitime et logique.

Création des encombrants au pied de l’arbre

Pour que le lien soit fort entre cet arbre et ce camion, il fallait un « bien commun » ; les encombrants.

L’arbre, avec le temps, est devenu le point de dépose et de ramassage du quartier. D’où l’installation d’objets hétéroclites et facilement identifiables, tel qu’un vieux matelas, une chaise cassée et une palette fatiguée.


Mise en place des encombrants au pied de l’arbre
Le matelas
Il provient d’une chute de DEPRON d’environ 3 mm d’épaisseur, dans lequel j’ai découpé un rectangle de 10 mm par 20. Ces dimensions correspondent, en gros, à un matelas de 90 par 190.

A l’aide d’une baguette ronde, je l’ai marqué dans l’épaisseur pour générer ce retrait si caractéristique des vieux matelas. Dans le même esprit et toujours avec le même instrument, j’ai généré les points de coutures sur le dessus du matelas. Un lavis, de la terre à décors et le matelas est bon…pour la décharge.

Afin de suggérer sont coté avachi et pesant, je l’ai « lové » au tour du tronc. Afin qu’il garde « la pose », je l’ai collé à l’araldite.

La chaise
Rien de particulier ; trouver dans les surplus du club, une mise en peinture, puis simplement posée sur l’une des grosses racines de l’arbre.

La palette
Elles proviennent de construction ratée ou cassée et fait partie du même lot que celle déjà chargée dans le camion. Un lavis, un peu de terre à décors et elle reprend du service adossée au tronc de l’arbre.

Les personnages
Pour cette scène, mon choix s’est porté sur deux personnages dont la posture suggérait le mouvement. Certes, leur travail est de ramasser les déchets dans un temps donné, mais aussi sans entraver la circulation des autres véhicules.

L’autre raison de leur présence est de créer ce lien, cette ligne invisible entre le camion et l’arbre de Didier.

Le « chargeur »
Au départ, ce personnage ne ressemblait pas vraiment à ce qu’il est devenu. Son allure était celle d’un ouvrier de chantier d'aujourd’hui, couvert d’un casque jaune vif, ces bras levés et gantés comme pour guider une charge ou un quelconque engin de chantier.

Personnage original, disons « sorti de sa boite »
A ma demande, Didier est intervenu pour qu’il soit plus raccord aux années soixante. C’est fou de constater qu’un béret et une moustache sont des vrais machines à remonter le temps…


Photo 07 (Différentes vues du personnage…)

…après la « retouche temporelle » …



Photo 09 (…de Didier)


Une fois cette reprise « temporelle » terminée, il fallait qu’il tienne debout et soulève quelque chose.

Pour sa « tenue debout », je lui ai collé une pastille transparente en lui décollant légèrement ses talons, pour suggérer un effet de mouvement.

Détail du collage de la pastille et le décollement des talons


Quant au « quelque chose », j’ai choisi comme objet typique du quotidien un vélo. Ce dernier, par rapport à l’écartement des bras tendus du personnage me semblait opportun sans être trop lourd.

Le vélo provient de la « boite à bigaille » dont la roue avant n’était pas complète. Du coup, je l’ai entièrement retirée, peint le cadre en rouge foncé, retouché en marron les garde-boue et repris le pneu arrière en noir. Afin de justifier sa mise au rebut, je l’ai passé à la terre à décor, « terre de sienne ».

Après une mise en position délicate, j’ai réussi à coller le vélo sur les mains du personnage.


le vélo délicatement posé sur les mains
 et calé à l’aide d’une caisse, le temps
 que la colle fasse son office

Vue de l’arrière, l’opération terminée



Vue de face

Le résultat de l’ensemble est plutôt probant. Il semble comme suspendu, en équilibre, pris dans son mouvement.


position finale et allure de l’ensemble

Autre angle de vue mettant en évidence le décollement des talons


Essai de positionnement à blanc pour vérifier la hauteur

Le « balayeur »

Sa posture parle d’elle-même et valide évidement son choix.

Le personnage avant transformation


Le seul souci était l’aspect de sa tenue de travail. J’ai donc sollicité de nouveau Didier, afin que ce deuxième personnage soit cohérent avec le premier.

Le même après être passé par Didier

J’ai éliminé le socle disgracieux et désépaissi les semelles du personnage, pour le positionner sur le diorama.

De par son allure, ce personnage est très intéressant par l’effet d’empressement qu’il suscite. Sa posture donne du mouvement à la scène. Il balaye déjà le trottoir, alors qu’il reste encore des objets à charger et non des moindres.

Le personnage dans son « environnement »
Le final

La mise en place de tout ce petit monde, donne au final une scène sympathique et vivante, qui s’intègre naturellement avec les autres scénettes déjà en place.



Différentes vues…

…du diorama…


…sous…
... des angles ...

... différents.

De plus Didier a rajouté un de ces fameux panneaux d’arrêt de bus sur le trottoir opposé, ce qui d’une certaine manière met aussi la pression sur nos deux protagonistes...si un bus arrive…

vue d’ensemble, avec l’arrêt de bus mis en place par Didier

Afin de remettre la scène dans son contexte, nous allons…

... prendre ...

…un peu de recul
En espérant que le résultat soit concluant pour vous...


A très bientôt pour la suite…


G. LAUZEILLE

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