notre dernier échange concernait la 2CV fourgonnette qui nous avait amené sur le chantier de ravalement du musée.
Nous allons rester sur place pour nous intéresser à la fabrication des palissades entourant celui-ci.
Palissades terminées |
Mise en place sur le chantier vue sous différents angles.
Rubrique :
Bâtiments ➔ Améliorations & Constructions.
Situation sur le réseau :
Zone des travaux de ravalement du Musée de Marcigny.
Voie ferrée / Musée / La zone fortifiée du village |
Vue aérienne du même ensemble |
Vue en enfilade de la rue Louis ARMAND |
Vue du chantier depuis la tour fortifiée |
Vue du chantier suivant l’angle opposé |
- Allumettes.
- « Bâtonnets de glace en bois » ( je tiens à préciser que leur épaisseur reste inférieure au vrai bâtonnet de glace).
- Colle blanche.
- Affiches ou photos réduites à l’échelle.
- Le classique matériel du modéliste.
Les travaux de ravalement du musée, entraînent un empiétement sur les voies piétonnières et automobiles. Afin de les protéger du chantier, des palissades temporaires sont mises en place afin de délimiter celui-ci.
Nous allons voir plus en détail la fabrication de ces palissades.
Solution retenue
Comme dans la réalité, je vais utiliser du bois mais ramené à notre échelle ; d’où l’utilisation d’allumettes et des « bâtonnets de glace » cités plus haut.
Quelques remarques avant de commencer
Délimitation du chantier :
L’emprise du chantier présente une forme plutôt atypique, elle sera plus amplement explicitée dans un prochain article.
L’aspect des palissades : Les palissades duraient le temps d’un chantier. Ce contexte les condamnait à une fabrication rapide et globalement sommaire. Parfois, leur aspect résultait du recyclage d’un chantier précédent. Doù l’idée d’un aspect le plus « brut » possible au niveau de la finition.
Déroulé opératoire
Découper à longueur, 10 allumettes entre 27 à 29 mm environ. Ce qui, ramené à notre échelle, donne en gros entre 2,35 m à 2,50 m. Cette différence de hauteur va générer, à l’assemblage, cette forme irrégulière et typique des palissades de chantier.
Tout le montage est fait à la colle à bois. Il est le résultat de l’assemblage de ces 10 allumettes formant la largeur complète de la palissade.
Puis vient le collage de deux autres allumettes plus longues. On pourrait les identifier comme étant N°1bis & N°10bis par le fait qu’elles seront collées respectivement sur les allumettes N°1 & N°10. Ces dernières étant plus longues et décalées feront office de piquet pour « planter » la palissade dans la chaussée.
Une fois ce premier assemblage sec, je suis venu coller les raidisseurs transversaux de largeur irrégulière, coupés dans les fameux « bâtons de glace ».
Une fois ce deuxième assemblage sec, la structure obtenue est suffisamment rigide pour supporter le papier abrasif P320 sur la face du panneau. L’objectif étant de désépaissir les allumettes pour obtenir un effet « planche » par rapport aux deux montants plus massifs.
« LE TRUC »
J’ai collé avant peinture quelques affiches plus ou moins déchirées avec des effets de chevauchement.
Vous allez me dire : « mais vous fait la peinture après !? ».
Je vous réponds : « OUI ! »
Puisque après la mise en peinture ou je contourne grossièrement cette première « couche d’affiches », je vais encore rajouter des affiches que je vais aussi « maltraitées ». Mais, quand je vais déchirées cette deuxième « couche d’affiches », elles laisseront apparaître la peinture et moi je n’ai pas de raccord à faire…
Pour le choix de la couleur, je suis parti sur la base d’un gris de type « P.O. » ou ce gris que l’on utilisait sur les véhicules de 14-18. Je parle de peinture mais nous sommes plus proches d’un lavis que d’une peinture. Une fois sèche, j’y ai collé les autres affichettes comme cité au point N°6 « LE TRUC ».
Je retravaille l’ensemble de la palissade avec de la terre à décors gris ardoise, afin d’obtenir une belle teinte mate.
Avec de la terre à décors plus foncée, j’ai repris les extrémités supérieures et inférieures de la palissade afin d’y « marquer les intempéries » et « casser » l’aspect uniforme de la palissade. Puis c’est la mise en place sur le réseau.
Afin de délimiter le périmètre total du chantier, j’ai dû réaliser un total de 9 palissades.
Remarque :
Dernière petite chose, ne faite pas la même bêtise que moi, en oubliant de repérer l’emplacement de chaque palissade, cela vous fera gagner du temps!
En espérant que le résultat soit concluant pour vous...
A très bientôt…
G. LAUZEILLE
Visiter la chaîne de RAIL91 sur youtube : http://www. youtube.com/user/clubrail91
Comme dans la réalité, je vais utiliser du bois mais ramené à notre échelle ; d’où l’utilisation d’allumettes et des « bâtonnets de glace » cités plus haut.
La matière première |
Délimitation du chantier :
L’emprise du chantier présente une forme plutôt atypique, elle sera plus amplement explicitée dans un prochain article.
L’aspect des palissades : Les palissades duraient le temps d’un chantier. Ce contexte les condamnait à une fabrication rapide et globalement sommaire. Parfois, leur aspect résultait du recyclage d’un chantier précédent. Doù l’idée d’un aspect le plus « brut » possible au niveau de la finition.
Déroulé opératoire
Découper à longueur, 10 allumettes entre 27 à 29 mm environ. Ce qui, ramené à notre échelle, donne en gros entre 2,35 m à 2,50 m. Cette différence de hauteur va générer, à l’assemblage, cette forme irrégulière et typique des palissades de chantier.
Tout le montage est fait à la colle à bois. Il est le résultat de l’assemblage de ces 10 allumettes formant la largeur complète de la palissade.
Puis vient le collage de deux autres allumettes plus longues. On pourrait les identifier comme étant N°1bis & N°10bis par le fait qu’elles seront collées respectivement sur les allumettes N°1 & N°10. Ces dernières étant plus longues et décalées feront office de piquet pour « planter » la palissade dans la chaussée.
vue des palissades terminées avant peinture |
vue recto verso des palissades |
Palissade de gauche retouchée, droite non retouchée |
« LE TRUC »
J’ai collé avant peinture quelques affiches plus ou moins déchirées avec des effets de chevauchement.
Vous allez me dire : « mais vous fait la peinture après !? ».
Je vous réponds : « OUI ! »
Puisque après la mise en peinture ou je contourne grossièrement cette première « couche d’affiches », je vais encore rajouter des affiches que je vais aussi « maltraitées ». Mais, quand je vais déchirées cette deuxième « couche d’affiches », elles laisseront apparaître la peinture et moi je n’ai pas de raccord à faire…
Pour le choix de la couleur, je suis parti sur la base d’un gris de type « P.O. » ou ce gris que l’on utilisait sur les véhicules de 14-18. Je parle de peinture mais nous sommes plus proches d’un lavis que d’une peinture. Une fois sèche, j’y ai collé les autres affichettes comme cité au point N°6 « LE TRUC ».
Je retravaille l’ensemble de la palissade avec de la terre à décors gris ardoise, afin d’obtenir une belle teinte mate.
Avec de la terre à décors plus foncée, j’ai repris les extrémités supérieures et inférieures de la palissade afin d’y « marquer les intempéries » et « casser » l’aspect uniforme de la palissade. Puis c’est la mise en place sur le réseau.
Afin de délimiter le périmètre total du chantier, j’ai dû réaliser un total de 9 palissades.
Remarque :
Dernière petite chose, ne faite pas la même bêtise que moi, en oubliant de repérer l’emplacement de chaque palissade, cela vous fera gagner du temps!
En espérant que le résultat soit concluant pour vous...
A très bientôt…
G. LAUZEILLE
Visiter la chaîne de RAIL91 sur youtube : http://www. youtube.com/user/clubrail91
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