Après la construction de muret, Gérard nous propose d'aborder la pose de la végétation autour de la ferme des Malvas!
Soleil, pluie, vent, sol et sous sol... Vas y Gégé...raconte nous une histoire!
Amis modélistes bonjour,
Précédemment, nous nous étions quittés sur la création d’un muret pour le site de la ferme de Malvas.
Dans ce présent volet, je vous propose de le « végétaliser » ainsi que certaines zones du diorama.
Il est vrai que le sujet n’est pas vraiment une surprise. Il était déjà suggéré par la publication de photos illustrant le premier volet de cet article (Voir Le muret).
Par contre, le corps de ferme ne sera pas abordé. Un chapitre entier lui sera dédié, lors de la quatrième et dernière partie consacré à ce grand diorama.
(NDLR : les images ont été prises à différents moments de la réalisation et peuvent donc présenter des petites différences et incohérences.)
Matériel nécessaire :
Avant de vous décrire le travail effectué, je me permets une petite parenthèse sur ma façon d’appréhender le flocage en modélisme.
L’aspect recherché en final
La zone choisie, la quantité déposée, le type de végétation utilisée ne doit pas être le fruit du hasard. Notre objectif n’est pas un simple saupoudrage régulier, du type stade de foot ou d’un jardin à la française, mais de donner un aspect plus réaliste à nos réalisations.
Laissez-vous tenter par les mélanges. Vous verrez que les irrégularités de teinte sont souvent …parfaites !
Personnellement, je ne jette jamais les excédents que ce soient du ballast, du sable, de la terre à décors ou du flocage. Cela permet d’essayer des mélanges à moindre frais. Le résultat donne toujours une teinte réaliste inattendue. Et quand bien même, si vous n’êtes pas satisfait, vous pouvez toujours le retravailler à la terre à décors ou repartir éventuellement de zéro.
La notion du temps
La végétation permet à sa façon « de visualiser » le temps qui passe.
Exemple : Un arbre,
Un autre exemple :
Des herbes hautes sur une voie ferrée, évoque à tout un chacun une voie désaffectée. Cela indique peut-être que la gare a perdue de son importance. Ou encore que cet embranchement particulier est actuellement abandonné parce que l’entreprise s’est installée ailleurs ?
Cela montre qu’il faut toujours savoir ce que l’on veut raconter à celui qui regarde le diorama. Il faut rester le plus cohérant possible. Le reste n’est qu’affaire d’imagination.
Les zones « végétalisées »
Une bonne partie de la surface du diorama était déjà terminée, les zones restantes sont :
Amis modélistes bonjour,
Précédemment, nous nous étions quittés sur la création d’un muret pour le site de la ferme de Malvas.
Dans ce présent volet, je vous propose de le « végétaliser » ainsi que certaines zones du diorama.
Il est vrai que le sujet n’est pas vraiment une surprise. Il était déjà suggéré par la publication de photos illustrant le premier volet de cet article (Voir Le muret).
Par contre, le corps de ferme ne sera pas abordé. Un chapitre entier lui sera dédié, lors de la quatrième et dernière partie consacré à ce grand diorama.
(NDLR : les images ont été prises à différents moments de la réalisation et peuvent donc présenter des petites différences et incohérences.)
Matériel nécessaire :
- Colle blanche.
- Différents types de flocage.
- Le classique matériel du modéliste.
Avant de vous décrire le travail effectué, je me permets une petite parenthèse sur ma façon d’appréhender le flocage en modélisme.
L’aspect recherché en final
La zone choisie, la quantité déposée, le type de végétation utilisée ne doit pas être le fruit du hasard. Notre objectif n’est pas un simple saupoudrage régulier, du type stade de foot ou d’un jardin à la française, mais de donner un aspect plus réaliste à nos réalisations.
Laissez-vous tenter par les mélanges. Vous verrez que les irrégularités de teinte sont souvent …parfaites !
Personnellement, je ne jette jamais les excédents que ce soient du ballast, du sable, de la terre à décors ou du flocage. Cela permet d’essayer des mélanges à moindre frais. Le résultat donne toujours une teinte réaliste inattendue. Et quand bien même, si vous n’êtes pas satisfait, vous pouvez toujours le retravailler à la terre à décors ou repartir éventuellement de zéro.
La notion du temps
La végétation permet à sa façon « de visualiser » le temps qui passe.
Exemple : Un arbre,
- 1er cas, il est couché sur le sol avec son feuillage, vous savez qu’il a été coupé ou arraché depuis peu.
- 2ème cas de figure, le même arbre mais sans feuilles ; cela fait déjà plusieurs semaines voir des mois qu’il est couché au sol.
- Dernier cas, ce même arbre sans feuilles et complètement noir. Il a forcément brûlé et peut-être même qu’il a été foudroyé !
Un autre exemple :
Des herbes hautes sur une voie ferrée, évoque à tout un chacun une voie désaffectée. Cela indique peut-être que la gare a perdue de son importance. Ou encore que cet embranchement particulier est actuellement abandonné parce que l’entreprise s’est installée ailleurs ?
Cela montre qu’il faut toujours savoir ce que l’on veut raconter à celui qui regarde le diorama. Il faut rester le plus cohérant possible. Le reste n’est qu’affaire d’imagination.
Les zones « végétalisées »
Une bonne partie de la surface du diorama était déjà terminée, les zones restantes sont :
- Le muret
- Le chemin de randonnée
- Le tombant
- Le fossé
Détail de la construction et de la végétation envahissante |
Je l’ai recouvert en partie de végétation.
Comme explicité plus haut, je devais « visualiser » les saisons et comment faire autrement que par une végétation envahissante.
De toute façon ce type de construction offre quantité d’ouvertures qui sont des opportunités pour la végétation environnante
Le tombant
Il est par nature « cuit » par le soleil et « poli » par la pluie.
Remarque :
Afin d’être raccord avec le tombant, j’ai rajouté au pied du muret des gros buissons. Ces derniers situés au droit des troué naturelles dues à l’évacuation des eaux de pluies, sont bien verts et charnus.
Vue du chemin en enfilade avec verdure |
Le chemin de randonnée
Bien qu’il soit rarement emprunté par les véhicules motorisés ou parfois hippomobiles des « indigènes » de la région, ce chemin de randonnée reste néanmoins carrossable.
Bien qu’il soit rarement emprunté par les véhicules motorisés ou parfois hippomobiles des « indigènes » de la région, ce chemin de randonnée reste néanmoins carrossable.
Il fallait donc que la végétation soit présente et pas seulement sur sa partie centrale.
En fait, le flocage s’est limité à la zone encadrée par le muret et le corps de ferme abandonné.
En fait, le flocage s’est limité à la zone encadrée par le muret et le corps de ferme abandonné.
Ils protègent naturellement le chemin.
Vue suivant l’axe du chemin du tombant |
Le tombant
Il est par nature « cuit » par le soleil et « poli » par la pluie.
Afin de « l’habiller » malgré tout et de façon logique, j’ai renouvelé la technique de la goutte de colle diluée dans de l’eau (Voir Le muret).
Vue générale |
L’idée était de créer des « oasis » dans la paroi ; des buissons verts donc vivants, des marrons presque vivants et des jaunes grillés.
Le résultat irrégulier sur le tombant est une vraie aubaine…
sous un autre angle |
Remarque :
Afin d’être raccord avec le tombant, j’ai rajouté au pied du muret des gros buissons. Ces derniers situés au droit des troué naturelles dues à l’évacuation des eaux de pluies, sont bien verts et charnus.
Vue du tombant avec le plateau de Malvas en arrière-plan et les voies en contre bas |
Vue du fossé encombré des restes du muret |
Le fossé
Bien que ce ne soit pas sa raison d’être, avec le temps il a fini par recueillir l’ensemble du muret qui se situait plus haut sur le bord du chemin.
Finalement, cet espace est peut être propice à l'installation d' une maigre végétation qui essaye de se frayer une place au soleil entre ces pierres agglutinées au fond du fossé et en tirant de la relative fraîcheur de ce fond de fossé.
Vue de la maigre végétation qui essaye de pousser entre les pierres |
Seules les zones en amont et en contre bas du relief ont réussis à générer une abondante végétation.
Vue du fossé encombré des restes du muret |
Le long du chemin
Vue du fossé encombré des restes du muret |
La végétation bordant le chemin est dans l’ensemble plutôt discrète.
Nous sommes sur la base d’un saupoudrage obtenu par mélange fin donc un aspect au sol d’une herbe très courte.
Le chemin est le résultat d’un saupoudrage sablonneux sur celui de l’herbe précédemment déposé.
Sur la droite du diorama, après la passerelle, une très belle perspective avait déjà été mise en place. Le chemin part droit vers le fond du décor mais il rencontre la bruyère qui semble « l’absorber» avant qu’il ne puisse atteindre sa destination.
Vue sur la passerelle et du chemin qui « disparaît » dans la bruyère |
Au bilan, la végétalisation n’est pas aussi conséquente que la surface du diorama aurait pu le suggérer. En fait nous sommes en haut d’une colline ou le vent et la pluie sont les maîtres des lieux. De plus nous sommes sur un sol calcaire, peu propice aux grandes forêts de chênes centenaires!
A très bientôt…pour la troisième partie.
G. LAUZEILLE
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A très bientôt…pour la troisième partie.
G. LAUZEILLE
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