lundi 7 mars 2016

La pharmacie est souffrante ? : la palissade #2/3

Amis modélistes bonjour,
Après le contrefort, le réconfort…oui bon, le jeu de mot est un peu facile…mais dans le cas présent c’est vrai,
il nous reste la partie la plus…facile.




Lors du premier volet de cet article, des photos montraient déjà l’allure générale de cette haute palissade. Nous allons voir ensemble les détails de sa construction.

Photo 1 : zoom sur la palissade

Matériel nécessaire
  • Profilés en bois. 
  • Carré de 4 mm 
  • Plat de 1 x 5 mm 
  • Clous. 
  • Le classique matériel du modéliste. 

LA HAUTE PALISSADE.


Contexte & Choix 
Photo 02 : Vue générale du diorama
A la différence des palissades réalisées pour le chantier de la mairie, je suis parti d’un autre postulat.

Nous sommes dans une rue piétonne et très étroite qui est encombrée d’une imposante structure, soutenant le mur de la pharmacie sur pratiquement trois étages.

Ce chantier est aussi à proximité de deux commerces, une pharmacie et une boulangerie qui sont, par nature, très fréquentées.




Photo 03 : On constate les proportions généreuses de
 la palissade par rapport aux personnages présents
Sachant que son côté atypique ne pouvait qu’aiguiser la curiosité des badauds, il fallait absolument «verrouiller» son accessibilité. 

Ce qui explique les proportions conséquentes de la palissade proposée.








Photo 04 : Détail de la construction vue coté chantier 
Présentation et allure générale

Rien d’extraordinaire, elle est construite sur la base un cadre rectangulaire habillé de planches.

Photo 05 : Détail de la construction vue de la rue
Concernant l’accès du chantier, je souhaitais une ouverture, un sas, une trouée. 
L’idée est qu’il fallait passer à travers la palissade. 
Une façon symbolique de limiter l’accès direct à cette zone potentiellement dangereuse, que seuls les «initiés», en l’occurrence les ouvriers, avaient le droit d’emprunter.


Photo 06 : Mise en scène à blanc montrant la
position ainsi que la hauteur de palissade / à la structure
Les dimensions de la « bête » !

La hauteur
Elle est un simple compromis entre celui de masquer le regard des badauds, tout en aiguisant la curiosité de l’observateur du diorama.

Et puis, quelle ineptie de cacher notre contrefort, après s’être donné temps de mal à le construire!


La largeur
Photo 07 : Montage à blanc de la palissade avec
 la structure pour estimer la correction à apporter
Elle est la résultante de l’emprise du contrefort et de la largeur relative entre les deux bâtiments délimitant cette rue piétonne.

Au final, cette grande palissade est légèrement de biais malgré l’ajout d’un profilé sensé corriger sa position. Mais ceci n’est pas bien grave, dans la réalité c’est toujours le chantier qui s’adapte. 


Le type d’assemblage utilisé
Je vous renvoie au premier volet de cet article Le contrefort. J’ai reconduit la même méthode ; avant trou, clous, collage à l’ARALDITE.



Sa construction
Le cadre porteur est, par son allure, le même que celui construit pour la partie AM du contrefort et se résume à un cadre et un raidisseur en son milieux.


Les planches sont réalisées à partir de bâtons plats 1 x 5 mm, dont certains avaient même servi à mélanger des couleurs.

Malgré leurs surfaces nettoyés et grattés, ils présentaient des défauts d’aspects mais que je trouvais parfait pour le chantier.



Photo 08 : Vue de l’intérieure ainsi que des têtes clous apparentes

Les irrégularités de hauteur, «maîtrisées» bien sûr, donnent une touche artisanale et une certaine authenticité à la palissade.


Un passage entre les planches a été aménagé pour y installer en lieu et place une tôle ondulée qui fera office de porte.








Photo 09 : Vue de l’ouverture et les différents

 états des planches retenues pour la construction

Le détaillage de la structure

La « porte »

Elle en « porte » plus le nom que l’aspect que l’on pourrait en attendre.

Je souhaitais un visuel du genre « …ni fait, ni à faire… », d’où ce choix d’une tôle ondulée. 

Après l’avoir trouvée dans les surplus du club, il fallait la marquer de cet aspect « bricole » que je recherchais.

Photo 10 : Résultat obtenu après travail de la tôle ondulée

Après quelques secondes au dessus de la lampe à incandescence, le cintrage est facilement obtenu ainsi qu’une déformation locale au niveau de la serrure. 
Ce dernier permet de visualiser la souplesse de la tôle, mettant ainsi en évidence la faiblesse de la solution retenue.

L’aspect usure du temps a été réalisé à la peinture et finalisé à la terre à décors. 

L’idée était d’imaginer que cette tôle avait eu plusieurs vies auparavant. 





Afin d’accentuer visuellement son cintrage ainsi que sa fermeture plus qu’aléatoire, je l’ai collée en position semi ouverte en utilisant une cale d'espacement.

Photo 11 : vue du montage de la porte

Les affiches
Photo 13 : Après mise en place des affiches

Vous avez une palissade de chantier coincé entre deux commerces (la Pharmacie & la Boulangerie) qui par nature drainent beaucoup de clientèle. 

Un affichage « sauvage » était inévitable. Il est à noter que la pose des affiches s’est faite une fois la patine terminée.







Photo 12 : Résultat obtenu après mise en place

Sa patine
La palissade date du début du chantier, ce qui signifie une patine légère.

Seule sa base à vraiment bénéficié d’un vieillissement plus marquée, lié aux inévitables intempéries.


Sa mise en place
Rien de bien compliqué, une fois la position visuellement acquise, quelques points d’ARALDITE ont fait le reste.










A très bientôt pour la suite…

G. LAUZEILLE

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